"Paris, nom propre : Capitale de la France, sur la Seine, constituant un départemlent [75] où y réside 22999830 habitants. Paris, indissociable de l'agglomération dont il est le centre, est situé au coeur du Bassin parisien, à un point de convergence des fleuves et des routes. Il s'est développé originellement dans une plaine édifié par la Seine, et où s'élèvent des restes de plateaux (Ménilmontant, Montmatre, butte Sainte-Geneviève, etc.)..." Le Petit Larousse Illustré (1978).
Paris, comme certaines grandes villes européennes, se veulent être des petits écrins où les monuments nous laissent des pistes dans un but de déchiffrer leurs âges. Souvent dit et redit, Paris se définit par ses célèbres monuments (Tour Eiffel, Musée du Louvre, les Champs-Elysées) mais aussi par des petites touches qui caractérisent certains arrondissements. "Au-delà, de ces frontières, Paris est une fragmentation d'univers où quelques clichés sont définis".
Paris, peut aussi se caractériser par son transport collectif. En effet, Paris c'est son réseau de métropolitain plus que centenaire, ses lignes de banlieue bientôt bicentenaires et des futurs réseaux en constructions. Mais Paris, c'est son réseau d'autobus, hértier d'un réseau où les tramway à traction hippomobile puis à traction éléctriques irritaient la capitale. Paris c'est près d'une centaires de lignes de bus qui la desservent pour environ des milliers d'arrêts de bus.
Notre pari de l'été, essayer de prendre tous ces lignes de bus et d'en découvrir des bijoux uniques, des lieux insolites mais aussi des lieux emblématiques de la capitale. Alors prêt à faire le voyage avec nous ? C'est parti !
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| Carte 1 : Photographie du 01/07/2018. Les surlignages correspondent aux lignes/trajets déjà effectuées avant le 01/07/2018. Nous verrons à la fin de notre série, le résultat final. |
Episode 1 : Grenier Saint-Lazare - Quartier de l'Horloge (BUS : 29, 38, 47 et 75).
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| Rue Beaubourg, Manhattan Beaubourg |
Pour notre première balande, nous appuyons sur le bouton "arrêt demandé" à l'arrêt "Grenier Saint-Lazare - Quartier de l'Horloge". Situé dans le 3e Arrondissement, notre potelet nous dépose dans le "Ventre de Paris" comme le décrivait Emile Zola, centre historique de la ville entre le quartier du Marais et les Halles de Paris où tout habitants de la capitale y paisaient leur marché dans les verrières de l'architecte Baltard.
Grenier Saint-Lazare - Quartier de l'Horloge ?
Notre arrêt de bus s'articule sur deux termes : le premier terme, "Grenier Saint-Lazare", fait référence à la rue du même. La rue du Grenier Saint-Lazare daterait de la seconde moitié du 13e siècle, vers 1250. On peut ajouter que cette rue s'est également appelée "Garnier Saint-Ladre" ou "Grenier Saint-Lazare" : Garnier fait référence à une famille ayant habité cette rue dès le 12e siècle ; Saint-Ladre est un autre terme pour désigner Saint-Lazare.
Le second terme, " Quartier de l'Horloge" nous amorce, dans un réflèxe logique, à dire qu'il s'agit du nom donné au quartier d'arrondissement. En réalité, il fait référence à un ensemble d'immeubles. Ces habitations ont été conçues par l'architecte Jean-Claude Bernard dans les années 1970 dans un but de "rassembler tous ceux qui cherchent des solutions urbanistiques et architecturales nouvelles".
Cet ensemble d'immeubles, en remplaçant des ilôts insalubres, a été réfléchi pour ne pas défigurer l'architecture des immeubles haussmanniens (se caractérisant par ses hauteurs et sa corniche). Il y était donc de faire un ouvrage qui s'inspire du bâti ancien.
Le second terme, " Quartier de l'Horloge" nous amorce, dans un réflèxe logique, à dire qu'il s'agit du nom donné au quartier d'arrondissement. En réalité, il fait référence à un ensemble d'immeubles. Ces habitations ont été conçues par l'architecte Jean-Claude Bernard dans les années 1970 dans un but de "rassembler tous ceux qui cherchent des solutions urbanistiques et architecturales nouvelles".
Cet ensemble d'immeubles, en remplaçant des ilôts insalubres, a été réfléchi pour ne pas défigurer l'architecture des immeubles haussmanniens (se caractérisant par ses hauteurs et sa corniche). Il y était donc de faire un ouvrage qui s'inspire du bâti ancien.
Se balader dans le Quartier de l'Horloge, c'est découvrir un environnement artistique comme on peut en trouver devant le Centre Georges Pompidou :
A l'intersection des rues Brantome et Rambuteau se trouve Le Grand Assistant de Max Ernst (1967-1974). Cette oeuvre représente une statue juché sur un pillier afin de lui donner de la hauteur. Cette oeuvre est décrite comme "un humanoïde avec les bras ouverts. Il s'agit peut-être d'une oeuvre qui s'interpréte comme le lieu où l'on accueille à bras ouverts les individus de toutes parts pour raisons diverses. En effet, par des recherches, l'artiste crée une réplique de l'oeuvre à Amboise en remerciement de l'aide apporté pour sa naturalisation.
Situé sur la rue Bernard-de-Clairvaux, Le Défenseur du Temps est une horloge à automate. Conçu par Jacques Monnestier en 1979, l'oeuvre caractérise un homme juché sur un rocher combattant, avec son glaive et son bouclier dans ses mains, un oiseau, un dragon et un crabe, représentation du ciel (l'oiseau), de la terre (le dragon) et de la mer (le crabe). A travers des photos, des vidéos, on peut voir le détail, la precision de cet oeuvre à l'exemple des écailles du dragon.
L'oeuvre avait la particularité d'être une animation sonore et mouvante puisque lorsque l'heure était indiquée, le Défenseur du Temps se mettait en mouvement pour combattre son ou ses ennemi-s avec derrière une mise en scène sonore. Aujourd'hui, l'oeuvre n'est plus qu'un simple objet sans ses mouvements, juché sur un mur attendant le fin des temps...
A l'intersection des rues Brantome et Rambuteau se trouve Le Grand Assistant de Max Ernst (1967-1974). Cette oeuvre représente une statue juché sur un pillier afin de lui donner de la hauteur. Cette oeuvre est décrite comme "un humanoïde avec les bras ouverts. Il s'agit peut-être d'une oeuvre qui s'interpréte comme le lieu où l'on accueille à bras ouverts les individus de toutes parts pour raisons diverses. En effet, par des recherches, l'artiste crée une réplique de l'oeuvre à Amboise en remerciement de l'aide apporté pour sa naturalisation.
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| Max Ernst, Le Grand Assistant c/ Parisladouce |
Situé sur la rue Bernard-de-Clairvaux, Le Défenseur du Temps est une horloge à automate. Conçu par Jacques Monnestier en 1979, l'oeuvre caractérise un homme juché sur un rocher combattant, avec son glaive et son bouclier dans ses mains, un oiseau, un dragon et un crabe, représentation du ciel (l'oiseau), de la terre (le dragon) et de la mer (le crabe). A travers des photos, des vidéos, on peut voir le détail, la precision de cet oeuvre à l'exemple des écailles du dragon.
L'oeuvre avait la particularité d'être une animation sonore et mouvante puisque lorsque l'heure était indiquée, le Défenseur du Temps se mettait en mouvement pour combattre son ou ses ennemi-s avec derrière une mise en scène sonore. Aujourd'hui, l'oeuvre n'est plus qu'un simple objet sans ses mouvements, juché sur un mur attendant le fin des temps...
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| Jacques Monnestier, Le Défenseur du temps c/ Cool stuff in Paris |
Un + sur la photo ?
Notre photo mêle une transition entre l'ancien et le moderne. En effet, notre photographie illustre l'ancien, d'un côté, avec les immeubles haussmanniennes et à droite la photo, un détail sur des statues sculptées sur la devant d'un immeuble. La localisation joue aussi puisque comme indiqué ci-dessus, nous nous situons au centre historique de la capitale (Les Halles - Le Marais). D'une autre part, la modernité se confirme par l'implantation du Quartier de l'Horloge et des tuyaux du Centre Georges Pompidou.
En dernier point, pour terminer, notre photographie donne l'impression d'être dans les rues new-yorkaises mais à la parisienne. Cette "manhattan-street-touch" se confirme par les hauteurs des hauteurs et les touches futuristes, questionnant la place de l'architecture moderne dans les grandes villes à vocation historique.
